Le Domaine de Sarlan

Probablement assis sur un édifice romain, le domaine, dans sa conception actuelle remonte à la
Renaissance (la date de 1472 est inscrite au-dessus de la porte de la cour d’honneur). Le Chanoine
J.B. Fouilhoux retrace en détails les péripéties de ce lieu et des personnages qui l’ont fréquenté au
cours des siècles dans
les nombreux propriétaires, nous retiendrons le nom d’Antoine de Sarlans (1510-1586, 2
Maître d’hôtel de Catherine de Médicis qui avait obtenu le Château de Buron en récompense pour
services rendus.
Marguerite de Valois, dite la Reine Margot, fille d’Henri II et de Catherine de Médicis, 1
d’Henri IV, rapporte dans ses mémoires datant de 1600 l’émouvante lettre adressée à Antoine de
Sarlans :
services est si grande que, non contens des indignités que depuis tant d’années ils me font pastir,(ils)
veulent poursuivre ma vie jusques à la fin… que la Royne ma mère sache que j’ay eu assez de
courage pour ne tomber vive entre les mains de mes ennemys, vous protestant que je n’en manquerai
jamais. Assurez-l’en et les premières nouvelles qu’elle aura de moy sera ma mort… Vostre plus fidèle
et meilleure amye. Marguerite ".
d’informer la Reine Mère de l’arrivée inopinée de sa fille Marguerite au proche château d’Ybois dans la
nuit du 16 -17 octobre 1586; arrêtée peu de jours après, la Reine Margot devait connaître 19 ans de
réclusion dans la forteresse d’Usson".
Fiefs et châteaux-forts relevant de la Comté d’Auvergne édité en 1926. Parmie du nom), leere femme" M. de Sarlan, puisque la cruauté de mes malheurs et de ceux à qui je ne rendis jamais queSelon l'historien, M. Grassion, "le fidèle serviteur s’empressa
Antoine de Sarlans, à sa mort en 1586, légua à sa fille unique Clauda, mariée à Jacques d’Oradour, les
seigneuries de Sarlant, Buron, Authezat, Chalus, St Yvoine et St Sandoux. Le fief de Sarlant resta la
propriété de la famille d’Oradour jusqu’en 1820. À défaut d’héritiers directs, le château et le domaine
furent vendus au Comte de Douhet de Romananges qui acheta par la même occasion Aubeyrat.
Soixante-cinq ans plus tard, en 1885, le tout fut revendu à Etienne Esbrayat, arrière-grand-père de
Madame Esbrayat-Lécorché. En 1950, M. et Mme Lécorché décidèrent de s’établir de façon
permanente dans cette demeure qui depuis longtemps ne vivait plus qu’à la belle saison. Sans eau
courante et sans véritable route d’accès les premières années, la vie de château avait un goût
particulier.
Il est à noter que, dans ce lieu un peu en dehors du monde, tout avait été conçu pour vivre en
autarcie : four à pain, huilerie, ruches dans les murs du jardin.
En 1993, M. et Mme Lécorché vendirent le domaine. Les nouveaux propriétaires, M. et Mme Jansen,
venus des Pays-Bas, ont entrepris un remarquable travail de restauration.
Accès :
Par Vic-le-Comte, prendre la D49, direction Yronde et Buron, Saint Babel;
A La Molière, prendre la D 755 direction Fontcrépon. Le domaine se trouve en fond de vallée (attention, il s'agit d'une impasse !).






Un très jolie coin à découvir par de magnifiques ballades au départ d'Yronde et Buron, Parent ou Coudes.

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